La ville ne répond pas aux besoins éthologiques du chien qui ne pourra pas se dépenser, il devra souvent se contenter d'une promenade en laisse courte dans un milieu bruyant, stressant, agité, plein d'odeurs qu'il n'a parfois pas le droit ou le temps de sentir.
Il est malgré tout important d'habituer le chien à cet environnement même si l'on vit en campagne dès son plus jeune âge en respectant sa sensibilité. L'habituation doit se faire de façon progressive, pour ne pas avoir l'effet inverse et apprendre au chien que la ville est source de stress et de mal-être.
Le travail en ville permet de nombreux apprentissages, et elle permet aussi de proposer des exercices ludiques et cognitifs qui vont être source de bonheur, de connexion avec son référent (le maître), les dépenses cognitives ont aussi l'avantage de beaucoup plus fatiguer le chien qu'une simple promenade.
En ville, on peut trouver de nombreux dispositifs et mobilier urbain qui permettent de proposer des activités : de simples passages piétons, des bancs, des plots, des murets, ... tout en travaillant les phases comportementales des chiens : la phase dite appétitive ou l'on demande l'attention et la connexion de la dyade référent/chien, puis consommatoire pour l'action et enfin la phase d’extinction qui permettra au chien de baisser l’excitation avant de recevoir sa récompense.
Bien entendu lorsque l'on est en ville avec un chien, il est important de respecter les lieux et mobiliers afin de ne pas salir (ramassage des déjections) et de ne pas dégrader le mobilier.
Il est important aussi de respecter les autres citoyens qui n'ont pas toujours envie (ou ont peur) d'être abordé par un chien.
Des séances "chiens en ville" sont possibles sur demande, en cours individuels ou collectifs à partir de 3 chiens. Me contacter pour tout renseignement.
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